Godzilla Minus One

Le Japon se remet à peine de la Seconde Guerre mondiale, qu’un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l’occasion de racheter sa conduite pendant la guerre.

Quoi de plus rafraichissant pour une franchise aussi longue comme Godzilla que de revenir aux sources qui ont rendu celle-ci culte. Contrairement à ce que l’on a pu avoir dernièrement avec les films du MonsterVerse, on se retrouve ici avec un Godzilla plus effrayant que jamais, venu détruire un Japon encore fragilisé par la guerre.

Jamais la dimension divine de Godzilla n’a été aussi bien mise en scène. Avec un design de créature extrêmement réussi et un souffle atomique reproduisant les ravages d’une véritable bombe nucléaire, on arrive vraiment a éprouver un sentiment d’insignifiance. La peur suscitée par Godzilla est également intensifiée grâce aux personnages à la fois bien écrits et admirablement interprétés, incitant le spectateur à véritablement s’inquiéter pour leur destin.

Il est dommage que le film ne soit resté en salle en France que pendant deux jours, principalement en 4DX. Bien que, pour une fois, je comprenne l’intérêt de la 4DX, qui accentue intensément l’impact de Godzilla, il est incontestable que cela a tendance à nous faire sortir du film à certains moments.

Je vous recommande vivement de visionner Godzilla Minus One, car même si l’intrigue peut parfois sembler prévisible, le film revisite de manière intéressante cette franchise emblématique. En réussissant habilement à intégrer dans le réel l’aspect monstrueux de Godzilla, le film offre une expérience cinématographique inoubliable. Il mérite sans aucun doute sa place parmi les grands de la saga Godzilla.

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